Essais auto • Volkswagen

Un fan de Golf juge la Golf 8

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Pascal prend le volant de la Golf 8 et ↓🚗↓ il nous livre ses commentaires de passionnés de Golf. La Golf 8 est-elle à la hauteur de sa lignée ? Vous le saurez en regardant cette vidéo POA.

Après avoir donné la parole à divers témoins de la philosophie Golf hier, ayant appris que c’était une voiture rassurante, homogène et qui s’apprécie avec le temps, il est temps à présent de vous livrer notre ressenti à la conduite de cette nouvelle mouture. 

Cet essai de la nouvelle génération de la star de Volkswagen nous fait découvrir en premier lieu les charmes d’une station de lavage, et du plaisir qu’il y a à rester dans la voiture, à l’abri des rouleaux sans pitié pour la carrosserie. Seul le Premier Ministre ne semble pas goûter à ce décrassage, non à cause du bruit présent (malgré la remarquable insonorisation allemande), car sous ce déluge d’eau et de soufflerie il a entendu Julien blasphémer et dire du mal de sa nouvelle protégée. Grand fan de la septième génération possédée par sa mère et qu’il lui piquait le plus souvent possible, Julien ne retrouve pas la douceur de la Golf VII, et, comble des apostats, elle fait moins cossue que l’ancienne. 

C’est alors au tour du Premier Ministre ayant repris le volant, de nous démontrer pourquoi cette Golf est bien la digne héritière des Golf précédentes. En plus de convoquer l’histoire grâce à un plongeon dans les années 1970 pour revenir aux gènes de la Golf et la géopolitique avec le Diesel Gate, le Premier Ministre s’appuie surtout sur une analyse de la géographie allemande -dont il est titulaire de la chaire à l’université de Wolfsburg- pour prouver que cette nouvelle Golf est à l’image de ses grandes soeurs une autoroutière née, douce et feutrée. Il fait toutefois une concession de taille, en reconnaissant que le côté “cossu feutré” n’est pas autant poussé que dans les générations précédentes. 

Cette analyse pluridisciplinaire en trois parties et trois sous-parties est implacable, mais reste maintenant à savoir si elle convaincra Pascal, un authentique amoureux de la Golf. Pascal en a en effet possédé 4, et celle en sa possession, une Golf III VR6, dont il n’a changé qu’un capteur en 28 ans d’existence. Autant dire qu’il attend cette nouvelle Golf au tournant, et son expertise ne trompe pas car il reconnaît immédiatement les feux arrières et les rétroviseurs de l’ancienne génération. Le design d’une Golf doit pour lui être simple, efficace et ne pas trop en jeter, et il n’est donc pas déçu par cette nouvelle génération, du moins de l’arrière. L’avant est plus sujet à débat, il trouve lui aussi les feux trop fins, mais Pascal devant être un cousin caché du Premier Ministre il finit par aimer sa face avant et même sa couleur. 

La conduite fait retrouver à Pascal ses sensations en Golf V, preuve de sa connaissance pointue du sujet. Au chapitre des aides à la conduite, Pascal apprécie leur intervention mais ne les trouve pas encore trop intrusives. La Golf VIII apparaît néanmoins pour lui comme un ordinateur roulant dont la fiabilité, partie de l’ADN des Golf selon suivant l’exemple de sa VR6, sera à démontrer. 

Quant au moteur, même le Premier Ministre s’est fait avoir, apprenant d’habitude les fiches techniques du groupe VAG par coeur. Pensant avoir un trois cylindres, nous nous rendons compte en démontant savamment le cache moteur qu’il en compte en fait quatre. Cette expérience nous permet néanmoins de nous rendre compte des économies de bout de chandelles cachées sous le capot, comme l’absence de peinture de vérin. Mais le père Fréour les reconnaît et dans sa grande mansuétude les pardonne. 

Vendredi 3 juillet 2020

L’avis des Petits Observateurs

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