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1000 km d'autonomie en voiture électrique, bientôt possible ?

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Après son essai de la Smart Électrique à Miami, Cédric Fréour interroge Jean-Luc Moreau, notre ministre de l’environnement, sur l’avenir de la mobilité électrique. Journaliste à RMC et grand connaisseur des enjeux techniques et sociétaux de la mobilité électrique, Jean-Luc apporte un regard simple et éclairé qui permet de mieux appréhender la mutation en cours de l’automobile : Peut-on imaginer des batteries avec 1000 km d’autonomie ? Quels progrès peut-on espérer pour le temps de charge ?

Les réseaux électriques des principaux pays sont-ils en capacité de fournir de l’énergie pour des millions de voitures ? Les voitures thermiques sont-elles condamnées ?

Quel avenir pour les moteurs thermiques ? Qui sont les pays les plus en pointes ?...



A lire le commentaire de Tom Tom sur YouTube qui nous livre sont point de vue sur l'électrique :

D'après une étude de l'ADEME, qui rejoint les résultats de l'étude de Toyota sur le calculs des émissions de polluants d'une voiture électrique par rapport à son homologue thermique, la voiture électrique, en France, est moins polluante qu'une voiture à moteur thermique à partir de 50.000km. Sur une durée de vie estimée à 150.000km, la voiture électrique rejettera 10 tonnes de CO2 quand un diesel en rejettera 22 et un essence 27. Ce résultat diffère selon les pays car l'Allemagne, par exemple, produira une électricité plus polluante via ses centrales au charbon. Là bas, la voiture électrique ne sera plus efficiente qu'à partir de 100.000km. De plus, sachant que ces études s'appuient, pour les véhicules thermiques, sur les données constructeurs d’homologation, dont on sait qu'elles sont très au dessous de la réalité (j'en veux pour exemple le dieselgate de VW), on peut considérer que les résultats de 22 et 27 tonnes des diesel et essence sont largement sous-estimé. Enfin, à ce meilleur bilan en rejet de CO2 "théorique", il faut aussi ajouter l'absence de rejet de particule et d'azote du véhicule électrique qui, sur un thermique, impact directement sur la santé publique. Ensuite, contrairement à l'hydrogène qui n'a aucune marge de progression, si ce n'est la sécurisation du stockage de ce carburant particulièrement volatile (est-il nécessaire de rappeler que la bombe A est devenu bombe H grâce à l'hydrogène, un combustible hautement explosif...), il vous faut savoir que le stockage d'énergie électrique, plus simplement les batteries, font l'objet de recherches très avancées par les institutions de recherches gouvernemental. Ainsi, la France, via le CNRS, travaille sur la batterie sodium-ion. Les britanniques travaillent sur la batterie lithium-air, mais la technologie la plus prometteuse, c'est les batterie au graphène (un cristal de carbone découvert en 2004 qui a valu à ses découvreurs le prix Nobel en 2010). L'Espagne et la Chine tentent déjà d'en produire. Le graphène dans une voiture électrique permettrai de multiplier l'autonomie par 2, la durée de vie de la batterie par 10 et de recharger à 100% en même pas 5 minutes. Sachez également qu'un nouveau matériel de stockage d'électricité est à l'étude. Il s'agit du super-condensateur, fait de matériau naturels, entièrement bio dégradable Aujourd'hui, s'il ne remplace pas la batterie, c'est qu'il ne peut stocker autant d'énergies que celle-ci. Les scientifiques estiment qu'il remplacera la batterie d'ici 2025. http://www.moteurnature.com/actu/2013/volvo-batterie-supercondensateur-carrosserie.php Le potentiel de la voiture électrique est loin d'être atteint. Cela ne fait que 30 ans que l’électronique progresse de manière considérable, quand la propulsion par combustible existe depuis plus de 100 ans. Patience donc.

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Mardi 29 novembre 2016

L’avis des Petits Observateurs

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