Les Petites News • Mercedes-Benz

Mercedes SLS, les ailes du désir

La SLS renoue avec l’histoire de Mercedes en redonnant vie au plus emblématique de ses modèles, l’extraordinaire 300 SL de 1954.

Observez bien cette Mercedes SLS. Nouvelle diva de la route, elle fait partie des rares voitures capables de réconcilier les fans et les anti-bagnoles les plus extrémistes. Sculpture sur roues, monument d’histoire, machine à rêve et à sensation, formidable engin mécanique, la SLS c’est tout cela à fois. Les jolies femmes se retourneront sur son passage et les hommes distingués rêveront de les emmener à Naples à son volant. Héritière de la mythique 300 SL de 1954, la SLS 2010 est bien plus qu’un brillant « revival neo rétro », c’est une déclaration d’amour à l’automobile du XXI siècle signée Mercedes. 

En ces temps incertains, cela fait du bien. Son coup de génie est d’oser reprendre les portières à ouverture papillons qui lui donne l’air de vouloir s’envoler, comme pour survoler la mêlée. Plus esthétiques que pratiques, elles imposent de prendre son élan pour enjamber avec grâce l’épais marchepied, sans oublier d’attraper la poignée avant de s’asseoir, sinon, du haut de leurs mètres soixante-dix et en l’absence de mécanisme électrique, vous vous retrouvez coincé pour les refermer. Le bonheur, cela se mérite. L’ambiance intérieure se veut volontairement sobre, très proche de l’univers course, comme si la belle allait repartir pour une nouvelle victoire aux Mille Miglia avec Fangio aux manettes. 

Compteurs et aérateurs ronds chromés, façon réacteurs de Boeing, cuir épais à coutures apparentes recouvrant sièges, contre-portes et tableau de bord, console centrale en carbone tressé verni, petit levier de vitesse de type manche à balai, le message subliminal est clair : vous êtes à bord d’un avion de chasse de la route. 

Développée avec la complicité des sorciers de chez AMG, le département sportif de Mercedes, la SLS offre tout ce qui se fait de mieux en matière de technologie et de sportivité : Structure en aluminium, V8 de 571 ch, boite de vitesse double embrayage à 7 rapports, 317 km/h sur circuit, 0 à 100 en 3,8 secondes, freins céramiques. Pour imager le défi technique, imaginez le casting d’un film de Scorcese qui réunirait Pacino, De Niro, Caprio, Clooney, Charlie Theron, Julia Robert et les Rolling Stones pour la bande-son. 

En véritable Mercedes polyvalente, cette SLS sait pourtant faire patte de velours en se conduisant au quotidien comme une simple Classe E. En mode drive & confort, la belle flânera avec insouciance sur la promenade des Anglais au son de onze haut-parleurs et des 1 000 watts de la chaîne Bang & Olufsen, spécialement étudié pour elle. 

On s’en doute, le Dr Jekill de la route peut se transformer en Mr Hyde des circuits. 3 modes s’offrent alors à vous, sport, sport + ou manuel, chacun d’eux repoussant les limites d’interventions des aides électroniques, tout en paramétrant plus sportivement la réponse de l’accélérateur, de la direction, de la boîte des suspensions. Encensée par la presse sportive spécialisée, la SLS a déjà acquis ces lettres de noblesse avant même sa commercialisation. 

Vendue 189 000 €, cette Mercedes, une fois n’est pas coutume, a le bon goût de rester dans les prix du marché des super cars, tout en offrant la garantie à ses clients de faire un placement dont la décote sera quasi nulle au fil du temps. C’est aussi cela la force de l’étoile.

Petites Observations Automobile - janvier 2010

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Lundi 25 janvier 2010

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