Souvenirs d'Autos • Saab

Souvenirs d'Auto (217) : un amour impossible...

Une rubrique pilotée par le Commandant Chatel. Cette croustillante histoire m’a été envoyée par François, fidèle Petit Observateur, vivant à New York.

Petit, de temps en temps j’avais la chance de pouvoir m’asseoir dans la Saab 900 turbo d’un ami de la famille. Je n’ai jamais pu oublier son look, sa classe si particulière et l’ambiance à bord…un peu comme le calendrier Pirelli pour certains… le virus était né.

Du coup pas mal d’années et de kilomètres parcourus sur divers continents plus tard… c’est à New York que j’ai fini par craquer pour une Saab 900 turbo cabriolet de 1993… sans vraiment trop y réfléchir.

L’idylle commença bien, puisque ma femme était aussi partante que moi, que l’été et les routes de la Cote d’Est des États-Unis cheveux au vent s’offraient à nous et que la réalité (look, conduite, ambiance a bord) était encore meilleure que les souvenirs. On lui donna même un nom à la Saab : Tilda, en référence à l’actrice Tilda Swindon, au look et la personnalité similaire.

Comme dans beaucoup d’histoire d’amour à leur début, j’avais ignoré « quelques » détails avant-coureurs : le prix de vente ridiculement bas des Saab de ce côté-ci de l’Atlantique, l’email de trois pages d’explications techniques du vendeur (un architecte bien sur), ou le fait que le seul garagiste acceptant de réparer cette voiture dans cette métropole de plus de 12 million de personnes, était un ingénieur amateur habitant à plus d’1h30 de route….

La première « crise » ne se fit pas attendre. En route pour l’aéroport, Tilda s’arrêta nette sur la voie de gauche sur l’autoroute en plein milieu du Bronx… créant ainsi un immense embouteillage.



Difficile d’oublier les images des énormes pick-up et camions frôlant la frêle suédoise au minimum trois fois plus basse. Verdict ce jour-la : Remorquage sur 100 kms vers le seul garagiste Saab et changement de la pompe à essence. Et puis suivirent de nombreuses visites chez le garagiste pour une litanie de pannes en tous genres (pompe de direction assistée, siège défaillant, vérins de capotes..) et la difficulté de trouver des pièces.

Notre relation a continué, mais est devenue de plus en plus compliquée au fur à mesure des années (arrivée d’une petite fille, concurrence d’un break Volvo qui ne lâche jamais, et encore plus de pannes).

On a essayé de s’en séparer plusieurs fois (je la mets en vente à mi-mot chaque année), mais chaque printemps, quand je la sors de son hivernage, rebranche la batterie et fait les premiers tours de roue (avant d’aller chez le garagiste)… la magie opère a nouveau.



 

Cette rubrique est aussi la vôtre !

Racontez vos anecdotes au Commandant Chatel par mail (thibautchatel@icloud.com), il se chargera de les publier. N’oubliez pas que pour « Souvenirs d’Autos » nous cherchons de l’anecdote, de l’humain, de l’humour, de l’émotion. On oublie un peu l’arbre à came et le Weber double-corps… Et si possible, joignez à votre histoire des photos…. On adore ça chez POA !Merci.

 

 

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Vendredi 1 mars 2019

L’avis des Petits Observateurs

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