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Retromobile 2019 : 50 Nuances de Grey

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POA vous emmène aujourd’hui à la rencontre de quelques-unes des icônes de la vente aux enchères de la maison Artcurial Motorcars de Retromobile 2019 (vente du vendredi 8 février) en vous faisant découvrir quatre magnifiques automobiles présentées en avant-première sous le hangar Eiffel du tarmac d’Orly. Pierre Novikoff, directeur adjoint de la maison Artcurial Motorcars organisant la vente, nous les présente ; quatre voitures issues d’une même collection, témoins d’une même histoire, celle d’un collectionneur et homme d’affaires parisien ne tolérant qu’une robe grise pour habiller ses autos.

Elles sont donc quatre alignées, reflétant mutuellement la beauté de leurs silhouettes élancées. Unité de teinte pour ces voitures, un gris « titane » comme l’appelle Pierre Novikoff. Rappelant le « Grigio Flemington » proposé par Maserati dans les années 60 et 70 sur la première Ghibli, la profondeur de ce « Grigio Ferro » permet de faire ressortir les lignes des autos.

Trois italiennes frappées du cheval cabré en sont revêtues, la plus rare d’entre elles étant l’une des trois voitures dans le monde à avoir un châssis estampillé 275 GTC. Sans doute ces trois GTC ont elles été préparées pour des proches d’Enzo Ferrari et se révèlent encore plus aptes à courir sur circuit que leurs cousines GTB/C. Elle est d’ailleurs homologuée par la FIA pour participer à des compétitions, ce que son ancien propriétaire, gentleman driver de son état, faisait assurément.

La seconde se nomme 250 GTL, pour Lusso. Si le carrossier italien Pininfarina s’est penché sur son berceau pour lui donner une ligne élégante et intemporelle, la vie n’a pas épargné cette berlinette aussi luxueuse que sportive. Vendue en Suisse puis expédiée et volée aux Etats-Unis, elle sera retrouvée quatorze années plus tard sans sa caisse, et restaurée à deux reprises, ce qui explique peut-être « son prix très raisonnable estimé entre un million et un million et demi »... Toujours est-il que les sièges fauve de son intérieur font magnifiquement ressortir les deux compteurs se trouvant au centre du tableau de bord, fait unique chez la firme de Maranello, et se marient à merveille ici encore avec le Grigo Ferro de la carrosserie.

La dernière transalpine est une 512 TR, digne héritière de son aînée la Testarossa qu’elle surpasse quant aux qualités dynamiques selon Pierre Novikoff. Une GT agréable à mener, dont l’intérieur fauve se marie encore parfaitement avec la teinte Grigo Ferro de l’extérieur et de surcroît encore abordable, elle est estimée entre 120 et 150 000 euros.

Vient enfin une Anglaise, une Aston Martin DB4 Serie V pour achever ce quatuor. Modèle très rare, en conduite à gauche et avec le moteur le plus préparé, celui de la Vantage, c’est la seule qui a gardé sa teinte grise d’origine, le Silver Smoke Grey, notre collectionneur ayant considéré qu’elle était tout de même admissible dans sa collection… Préfigurant le DB5 notamment dans la face avant, elle a pour particularité d’avoir été vendue neuve en France par le Garage Mirabeau à Paris et son élégance vaut tant pour sa ligne que pour l’intérieur.

 

Une dernière folie nous est présentée par Pierre Novikoff ; l’une des 90 motos Agusta vendues par Artcurial. Toutes issues d’une même collection, ces motos méconnues sont attachantes tant par leur histoire, celle du Comte Dominico Agusta, un vendeur d’hélicoptères devenu constructeur de motos dont la mise au point n’est motivée que par la beauté des moteurs, des carrosseries et la recherche de la performance. Une élégance datée à l’époque mais qui en font des machines terriblement attachantes aujourd’hui…

 

 

 

 

 

 

 

 



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Mercredi 23 janvier 2019

L’avis des Petits Observateurs

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